Partie 17
A midi, les trois amis rentrèrent manger chez eux.
— A tout à l’heure et n’oubliez pas le rendez-vous, déclara Brice.
— Pas de problème, on sera là, répondit Lydia.
En rentrant chez elle, elle eut une drôle de surprise, ses parents l’attendaient devant la porte de sa maison.
— Mais où étais-tu donc jeune fille ? Nous étions très inquiets !
— Mais de quoi ?
— Rentrons, nous allons nous expliquer, dit son père. Le repas est prêt.
Ils se mirent à table et commencèrent à manger mais Lydia n’avait pas faim parce qu’elle avait mangé les biscuits chez madame Ponton.
— Bon ! Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu sors sans prévenir, tu rentres à des heures pas possibles, tes notes baissent, et maintenant, tu ne manges plus ! Bon sang, que t’arrive-t-il ?
— Je, je …
— Tu deviens inconsciente, Lydia. Ce n’est pas comme ça que tu réussiras à entrer au collège, lui rappela sa mère. Tu seras privée de sortie et de télé pendant une semaine.
— Mais…
— Il n’y a pas de mais ! Tu es punie, un point c’est tout ! Monte dans ta chambre !
La jeune fille monta, énervée et fatiguée, dans sa chambre. Elle appela Jacqueline.
Mes parents m’ont privée de sortie donc je ne peux pas venir avec vous. Mais allez-y, ne manquez pas ça.
— Ah bon d’accord, alors on se voit demain.
— Oui, à demain.
Jacqueline et Brice se retrouvèrent à la fontaine.
— Mais que fait Lydia ? Elle est partie en voyage ou quoi ? demanda Brice.
— Non, elle ne peut pas venir, dit Jacqueline. Elle est punie.
— Oh la pauvre ! On enquêtera sans elle alors.
Et ils se mirent en route. Brice sortit son bout de papier et dit :
— Notre prochaine sortie est 20 rue de Londres.
— Comment s’appelle-t-il ?
— M. Falendre.
Arrivés à l’adresse, ils virent que c’était une maison grise, avec un jardin mal entretenu, des volets en bois moisi. De quoi désespérer nos enquêteurs.
Brice alla sonner. Un monsieur à l’air aigri leur ouvrit :
— Qui êtes-vous ? Partez petits voyous !! Allez, allez, filez !